Vous l’aurez facilement remarqué, toutes les Peugeot ont des numérotations différentes, et il y en a eu un paquet. Et tout a commencé avec la… 101 ? Non, c’est un cyclomoteur, il s’agissait en fait de la 201 : preuve qu’on fait bien de vous faire cette antisèche. Comme vous le savez, il y a 3 ou 4 chiffres, mais alors que veulent-ils dire ? 

Et bien chez Benzin, nous avons décrypté le sens de ces chiffres pour vous et nous allons vous expliquer tout ça sans plus attendre.

Commençons par le premier chiffre : il désigne la catégorie du véhicule. C’est-à-dire s’il s’agit d’une citadine, d’un SUV ou d’une berline. Le dernier correspond lui la génération.

Voici la liste des différentes catégories avec des exemples qui vous permettront de voir les différents styles entre les générations également : 

Les 100, les petites citadines : 

Peugeot 104 ZS2 - 1979 

Les 200, les citadines : 

Peugeot 201 - 1934

Les 300, les berlines compactes : 

Peugeot 306 S16 - 1996 

Les 400, les berlines familiales : 

Peugeot 403 - 1963

Les 500, les familiales routières : 

Peugeot 505 GTi - 1986 

Les 600, les grandes routières : 

Peugeot 605 SRi - 1996 

Les 800, les monospaces : 

Peugeot 807 - 2011 

Les 900, les modèles de compétitions sportives : 

Peugeot 905 - 1992

Il nous reste les catégories avec 4 chiffres qui sont de type SUV de manière générale :

• Les 1000, les citadines monospaces comme la 1007
• Les 2000, les crossovers urbains comme le 2008
• Les 3000, les crossovers comme le 3008
• Les 4000, les SUV comme le 3008
• Les 5000, les grands SUV comme le 5008

Le second chiffre ne désigne rien (en même temps c’est toujours le même). Cependant il peut exister une explication. Au moment de la sortie des premières Peugeot, il fallait utiliser une manivelle pour démarrer le moteur. Et pour certaines Peugeot, l’endroit prévu à cet effet se trouvait entre les 2 chiffres situés sur la calandre (celui de la génération et de la catégorie). Aujourd'hui, il peut servir à ouvrir le coffre, comme sur la 607.

Vous remarquerez aussi des véhicules avec deux zéros, comme la 1007. Cela leur a permis de créer de nouvelles catégories car ils n’avaient plus de place dans leur numérotation traditionnelle. 

((Le 0 est donc resté chez Peugeot, à un tel point que Porsche avait sorti une 901 et Peugeot a déposé toutes les appellations allant de 101 à 909 (avec un 0 au milieu). Porsche a alors renommé sa 901 en une…911.)) 

Vous l’aurez compris, toutes les Peugeot ayant un 1 à la fin sont celles de la première génération. Mais il ne faut pas comprendre « première génération » comme la première d’une catégorie de véhicule. Cela désigne la période, par exemple, il y a eu une 201, mais jamais de 501 car la catégorie n’existait pas, et ils ont donc commencé par la 504.

Enfin, si vous êtes perspicaces, vous remarquerez certaines exceptions, comme la 309 ou les 101, 104, etc… Pour la 309, il s’agissait d’un projet de Talbot, mais la marque était en difficulté, et la voiture a été produite par Peugeot. Les 100 étaient au début des cyclomoteurs. Également, il manque les 700, en effet la marque du lion n’en a jamais produites. 

Dernière anomalie, les modèles ayant un 8 ont parfois eu deux phases alors qu’on aurait pu attendre l’arrivée de la gamme avec des 9, comme pour la dernière 208, différente de la 208 phase 1.