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Antisèche sur le noms des véhicules BMW

Aussi compliqué que l’allemand, les noms des BMW sont peu compréhensibles initialement, et cela peut être difficile de s’y retrouver. Alors si vous êtes perdus avec tous ces chiffres ou que vous êtes un pro et que vous voulez tester vos connaissances, cet article est fait pour vous. par TeamBenzin

BMW est un groupe automobile fabriquant voitures et motos. Dans notre cas nous allons nous focaliser sur les voitures sorties à partir des années 70, donc des youngtimers : ceux que vous aimez tant. Et ça tombe bien, c’est à partir de ces années-là que BMW a décidé de partir dans sa folie des numéros.

Le 1er chiffre désigne la Série :

À partir des années 70, la gamme des BMW se divise en plusieurs séries, avec la première créée en 1972 : la série 5. Depuis, ce sont 8 séries auxquelles s’ajoutent d’autres catégories : les Z (roadsters), les X (les SUV avec 7 déclinaisons) et plus récemment les i (les véhicules électriques). Jusque-là ça va. Mais, malheureusement, ce n’est pas fini.

Par exemple, la BMW 323i e21, savez-vous expliquer le sens de ces chiffres et ces lettres ? Si vous êtes perspicaces vous aurez peut-être compris que le premier 3 désigne la série, donc première information : il s’agit d’une série 3.

Les 2ème chiffres désignent la motorisation :

Ensuite les 2 chiffres suivants désignent la cylindrée du moteur : c’est un 2,3 litres. Cette règle était systématiquement appliquée jusque dans les années 2000 où pour des raisons commerciales, BMW a cessé de faire coïncider ces chiffres. Par exemple, une 118, une 120, ou une 123, ont la même cylindrée (2 litres), ce qui diffère est la puissance. Il y a donc un ordre pour classer la puissance des moteurs : 16<18<20<25<30<35.

La lettre désigne le carburant et la transmission : 

Et la lettre suivant ces 3 chiffres désigne le carburant ou le type de transmission. Mais vous n’êtes pas au bout de vos peines, il peut y avoir 2 lettres, voire 3.

Voici la liste des lettres et de leur signification : 

i : moteurs à injection jusque dans le début des années 1990 (disparition des moteurs à carburateur), pour ensuite désigner les moteurs essence

d : moteurs diesel

e : versions essence dites économiques après le choc pétrolier. Puis, depuis 2016 : moteurs hybrides « écologiques »

td : turbo-diesel (tds : td avec intercooler)

x : modèles à 4 roues motrices (Xdrive)

C : versions coupées

L : versions longues

S : versions à tendances sportives

g : modèles pouvant rouler au gaz naturel (ils sont rares)

M : s’il est avant les chiffres (M135i par exemple) c’est depuis 2010, un modèle sport proche des modèles produits par BMW Motorsport. Les vrais modèles Motorsport s’appelleront eux M3, ou M5 par exemples, suivant du nom de code indiquant la génération, mais il n’y aura pas les chiffres de la cylindrée ni les autres lettres.

Et ces lettres peuvent être combinées, par exemple :

BMW 325ix e30 – 1988

Nous avons donc une série 3 de 2,5 litres quatre roues motrice injection (car 1988). Remarquez que cette combinaison a changé entre temps, on ne dit plus ix mais xi : on aime bien tout chambouler chez BMW visiblement.

Enfin, vous remarquerez le petit supplément du chef : le « e30 ». Il s’agit d’un nom de code, mais comme nous n’avons pas réussi à infiltrer les locaux de BMW, nous savons juste que cela désigne la génération et qu’ils sont propres à chacune des différentes séries, il faut apprendre par cœur et c’est tout. 

Tour d’horizon à travers la gamme BMW :

La série 1, une citadine compacte :

BMW M140i – 2016

Premier exemple d’une voiture avec la lettre M n’ayant pas été produite par BMW Motorsport. Attention cependant, c’est un 3,0 litres essence et non un 4,0.

La série 2, un dérivé coupé ou monospace de la série 1 :

BMW 230i F22 – 2014

La série 3, la familiale routière : 

BMW 325i e30 Cabriolet – 1990

La série 4, dérivé coupé de la série 3 :

BMW 420d G22 – 2020

La série 5, la grande routière : 

BMW M5 3.8 E34 – 1992

La série 6, dérivé coupé de la série 5 : 

BMW 633csi e24 – 1976

La série 7, la berline de luxe :

BMW 735i e32 – 1987

La série 8, grand coupé luxe : 

BMW 850i e31 – 1991 

Les séries X, les SUV (allant de X1 à X7, du plus petit au plus gros) :

BMW X6 35d – 2010

Les séries Z, les roadsters (Z1, Z3, Z4, Z8) : 

BMW Z4 sDrive 23ia – 2011

Les séries i, les électriques ou hybrides rechargeables (i3, i4, i8, iX3) : 

BMW i8

Les cas spéciaux : 

Enfin, rappelez-vous de ce qui a été dit au début de cet article : les Allemands aiment bien les chamboulements, et nous chez Benzin on aime bien être précis, voici donc quelques exemples de contradictions chez BMW.

BMW M635csi e24 – 1985

Comme on a pu le voir précédemment, un M suivi de 3 chiffres indique que la voiture n’a pas été produite par BMW Motorsport. Or, cette voiture l’a été, on le remarque en voyant les photos du moteur.

Aussi, certaines voitures ont été produites au début des années 1970 mais n’étaient pas soumises aux nouvelles appellations BMW de ces mêmes années. Le système précédent utilisait aussi la cylindrée pour définir le nom des voitures.

BMW 3.0 CS E9 – 1972

Conclusion :

Maintenant, vous savez tout sur les noms des BMW. De rien.

Vous pouvez aller tester vos connaissances en cliquant ici, et si vous êtes capables de décrire les caractéristiques de votre BMW, vous pourrez la vendre sur Benzin en cliquant ici.

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